Dans le cadre de la gestion d’un chantier, le Document de Prévision des Quantités et des Fournitures (DPGF) constitue un outil essentiel pour évaluer les besoins en matériaux, main-d’œuvre et équipements nécessaires à la réalisation des travaux. Cependant, il arrive fréquemment que les quantités prévues dans ce document s’avèrent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des travaux à exécuter. Cette situation peut découler d’erreurs d’estimation, de modifications du projet en cours de route ou de conditions imprévues sur le terrain. Alors, comment gérer ces travaux supplémentaires de manière efficace et conforme aux exigences contractuelles ? Voici une analyse et des pistes concrètes pour y parvenir.
La première étape consiste à détecter et à documenter les différences entre les quantités prévues dans le DPGF et celles réellement nécessaires. Cela peut inclure :
Cette identification doit être rigoureuse et appuyée par des preuves tangibles (photos, rapports, métrés actualisés) pour justifier la nécessité de travaux supplémentaires.
Avant d’entreprendre toute action, il est crucial de se référer au contrat qui lie les parties (maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entreprise). Le marché peut être :
Il convient également de vérifier les clauses relatives aux travaux imprévus ou aux ordres de service. Si le contrat le permet, une demande formelle d’avenant ou de travaux supplémentaires peut être envisagée.
Une fois les écarts identifiés et le cadre contractuel analysé, il est essentiel d’informer rapidement le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre. Cette communication doit être claire et professionnelle, en présentant :
Cette transparence permet d’éviter les malentendus et de négocier une solution acceptable pour toutes les parties.
Pour intégrer ces travaux supplémentaires, plusieurs options peuvent être envisagées :
Les travaux supplémentaires ont un impact direct sur le planning et les finances du projet. Il est donc nécessaire de :
Pour éviter que ce type de situation ne se reproduise, il peut être utile de :
Lorsque les quantités prévues dans le DPGF se révèlent insuffisantes, la clé réside dans une approche méthodique : identifier les écarts, s’appuyer sur le cadre contractuel, communiquer efficacement et proposer des solutions adaptées. En adoptant une gestion proactive et collaborative, il est possible de transformer cette contrainte en une opportunité de dialogue avec le maître d’ouvrage, tout en garantissant la bonne exécution des travaux. Une anticipation accrue lors de la phase de préparation reste néanmoins le meilleur rempart contre ce type de désagrément.
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