Label AĒKO : pourquoi sa création par CANEVA et son audit par Bureau Veritas répondent directement aux attentes des acheteurs publics

La qualité de la commande publique repose sur un équilibre fragile : des règles strictes, des objectifs de performance, une exigence de transparence, et des entreprises de plus en plus sollicitées pour répondre vite, bien et de manière responsable.

Dans ce contexte, le Label AĒKO est né d’un constat partagé par de nombreux acheteurs publics : la qualité des réponses aux appels d’offres est très hétérogène, indépendamment de la taille ou de la notoriété des entreprises. Elle ne reflète pas toujours la réalité de l’exécution de la prestation.

AĒKO n’a pas vocation à créer une distinction supplémentaire. Il vise à objectiver le niveau de maturité des entreprises dans le management de leurs réponses aux marchés publics et à leur permettre d’installer efficacement une pratique sure et responsable.

Un label issu du terrain, au plus près des pratiques réelles

Depuis 2006, CANEVA accompagne les entreprises au cœur de la réponse aux appels d’offres : analyse des dossiers de consultation, structuration des mémoires techniques, pilotage de procédures complexes, diagnostics organisationnels…

Cette position singulière — ni acheteur, ni éditeur, ni certificateur — a permis à CANEVA d’observer, sur plusieurs milliers de consultations, les écarts récurrents entre :

• les exigences formelles des acheteurs publics,
• la réalité des pratiques internes des entreprises candidates,
• la qualité effective des offres produites.

Ces constats sont systématiquement mis en évidence dans les missions de conseil et de diagnostic menées auprès des entreprises :absence de process formalisé, organisation peu lisible, process peu traçables, difficultés à garantir la sincérité et la reproductibilité des réponses.

AĒKO est né de cette lecture du réel, partagée par de nombreux acheteurs : la conformité ne suffit plus, la maîtrise et l’engagement doivent être démontrée.

Pourquoi CANEVA était légitime pour formaliser un référentiel aussi structurant ?

Un référentiel crédible ne peut être conçu ni depuis une approche théorique, ni depuis un angle exclusivement réglementaire. Il doit refléter ce qui fonctionne concrètement dans la réponse aux marchés publics, sans dénaturer les principes fondamentaux de la commande publique.

CANEVA disposait d’un socle unique pour le faire :

• un volume d’appels d’offres traités sans équivalent,
• une vision transversale des organisations candidates (PME, ETI, grands groupes),
• une connaissance fine des attentes explicites et implicites des acheteurs,
• une capacité à relier la qualité d’une offre à la capacité réelle de l’entreprise à exécuter le marché.

Le référentiel AĒKO n’introduit aucune règle nouvelle, il formalise, structure et rend vérifiables les bonnes pratiques observées chez les entreprises les plus fiables et les plus performantes.

Pour l’acheteur public, cela signifie : une meilleure lisibilité du niveau de compétence et de savoir-faire d’un candidat, indépendamment de son discours commercial.

AĒKO : un label de management de la réponse aux marchés publics

AĒKO n’est ni un label RSE générique, ni une certification produit. Il porte exclusivement sur le management de la réponse aux appels d’offres, c’est-à-dire sur la capacité d’une entreprise à :

• structurer sa stratégie de réponse,
• formaliser ses processus internes,
• sécuriser la conformité administrative et technique,
• produire des mémoires techniques sincères, traçables et exploitables,
• piloter les risques,
• inscrire ses pratiques dans une logique d’amélioration continue.

Ce périmètre correspond directement aux préoccupations des acheteurs publics :

• fiabilité des engagements,
• cohérence entre l’offre écrite et l’exécution réelle,
• réduction des risques en phase d’attribution et d’exécution.

AĒKO n’évalue pas la compétitivité d’une offre, il évalue la capacité de l’entreprise à répondre de manière maîtrisée, structurée et responsable.

Pourquoi l’audit par Bureau Veritas était indispensable ?

Dès l’origine, un principe a guidé la création d’AĒKO: la séparation stricte entre conception du référentiel et évaluation des entreprises. C’est dans cette logique que le partenariat avec Bureau Veritas s’est imposé.

Bureau Veritas apporte :

• une indépendance totale vis-à-vis des entreprises auditées,
• une expertise reconnue dans l’audit de systèmes de management,
• une méthodologie éprouvée,
• une crédibilité immédiate auprès des institutions publiques.

Le rôle de chacun est clairement défini :

• CANEVA conçoit et fait évoluer le référentiel, sur la base de son expertise métier,
• Bureau Veritas audite et atteste, en toute indépendance.

Pour l’acheteur public, cette architecture garantit :

• l’objectivité du label,
• la fiabilité des entreprises labellisées,
• l’absence de conflit d’intérêts.

AĒKO : un outil au service de la confiance dans la commande publique

AĒKO ne se substitue ni à l’analyse des offres, ni aux règles de la commande publique. Il constitue un repère complémentaire, utile pour apprécier le niveau de structuration et de maturité d’un candidat.

Dans un contexte de complexification des procédures, de montée des exigences (RSE, traçabilité, sincérité des offres),

AĒKO apporte une réponse simple à une question clé : “Cette entreprise est-elle organisée pour répondre correctement et durablement aux marchés publics ?”

Conclusion

Si CANEVA était en mesure de créer le label AĒKO, c’est parce que son expérience est directement issue du terrain des réponses aux appels d’offres.

Si Bureau Veritas en est l’auditeur, c’est parce que la confiance ne peut reposer que sur une évaluation indépendante.

AĒKO n’est pas qu’un label, c’est un outil de lisibilité et de sécurisation, conçu pour renforcer la qualité des offres, la fiabilité des engagements et, in fine, la performance de la commande publique.

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