En référence à l’article 1984 du Code Civil, le mandat, également appelé procuration, consiste en l’attribution d’un pouvoir par un individu, le mandant, à un autre individu, le mandataire, afin qu’il puisse le représenter et agir en son nom. Ce pouvoir délégué sera équivalent à celui dont le mandant dispose.
Juridiquement, leur entente donnera lieu à la conclusion du contrat de mandat qui pourra être convenu à titre onéreux ou à titre gracieux et qui peut connaître différentes formes juridiques.
La notion de mandat ne connaît pas actuellement de règlementation propre en droit public, notamment en droit administratif. En conséquence, le législateur n’en a donné aucune définition dans le Code de la Commande Publique, ni dans les jurisprudences et doctrines.
Néanmoins, afin d’attribuer un cadre juridique aux contrats de mandat, le Commissaire du Gouvernement a établi un ordre dans lequel catégoriser les mandats. Ceux-ci ont été inscrits dans l’arrêt du Conseil d’État (CE) en date du 5 mars 2003.
D’autres lois permettent également de cadrer les commandes publiques et les mandats qui y sont liés. Parmi ces règlementations, figurent par exemple la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 modifiée par l'ordonnance du 17 juin 2004 qui fixe les modalités de mandat dans les marchés publics. Elle se rapporte à la maîtrise d’ouvrage publique et ses relations avec la maîtrise d’ouvrage privée. D’autres exemples peuvent être mentionnés comme le Code forestier qui régit les actes de l’Office National des Forêts pour les collectivités locales, ou le Code de la construction et de l’habitation pour connaître les règles relatives à une gestion d’habitat de l’immobilier d’une entité publique pour des collectivités territoriales.
Les types de mandats évoqués dans l’arrêt du CE sont de 4 ordres.
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