Le délt d’octroi d’avantages injustifiés, plus couramment appelé “délit de favoritisme” tient une place centrale dans l’encadrement de la commande publique. Ces dernières années, les pouvoirs publics ont clairement affiché leur volonté de renforcer la lutte contre ce délit ce qui s’est traduit en 2016 par un élargissement considérable de son périmètre.
Petit détour par le Code pénal : le délit de favoritisme, selon l’article 432-14, ne vise que les marchés publics et les délégations de service public. Si l’on s’en tient à la lettre donc, les marchés passés par des personnes publiques ou privées non soumises au Code des marchés publics n’entrent pas dans son champ d’application.
Au cours de l’année 2016, ce principe a toutefois était remis en cause. Plusieurs éléments ont en effet contribué à l’élargissement du délit de favoritisme à l’ensemble des contrats de la commande publique :
On le voit, au cours de l’année 2016, toute ambiguïté autour du champ d’application du délit de favoritisme a été levée. La jurisprudence de la Cour de cassation, la réforme du Code des marchés publics et la modification du Code pénal par la loi Sapin II convergent : l’ensemble des contrats conclus par des acheteurs publics sont désormais concernés par le délit de favoritisme.
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