Première publication janvier 2016
En synthèse des dispositions du CCAG de travaux en vigueur (articles 13 et 41), pour les cas où la procédure est respectée par chacune des parties :
Cette étape donne lieu à la signature d’un procès-verbal signé par les parties.
Le maitre d’œuvre établit le Projet de Décompte Général (PDG).
Le maitre d’ouvrage signe le PDG qui devient alors Décompte Général (DG).
Le maitre d’ouvrage notifie le DG au titulaire.
Toutes ces étapes se produisent dans les 30 jours à compter de la réception par la maitrise d’œuvre ou la maitrise d’ouvrage du Projet de Décompte Final (PDF).
En absence de réserve, le DG signé devient le Décompte Général et Définitif (DGD).
N.B. : le DGD lie définitivement les parties. Il n’est pas modifiable ultérieurement, sauf pour le montant des révisions de prix qui doit être notifiée par la maitrise d’ouvrage dans les 10 jours suivant la publication de la révision de l’indice de référence.
N.B. 2 : en cas de contestation, le pouvoir adjudicateur peut ne régler, au stade du DGD, que les sommes qu’il admet. Il n’est donc pas justifié de bloquer la procédure d’établissement du DGD en cas de litige.
Dès que le titulaire d’un marché constate un glissement, il doit le notifier par tout moyen permettant de donner une date certaine.
Les cas les plus courants sont encadrés par les articles 13 et 41 du CCAG de travaux
Par exemple, si le maître d’œuvre n’a pas arrêté la date des opérations préalables à la réception (Cf. Question précédente, point n°2) dans le délai légal, le titulaire en informe la maitrise d’ouvrage par lettre recommandée avec accusé réception. La maitrise d’ouvrage fixe alors la date des opérations préalables à la réception, au plus tard, dans les trente jours qui suivent la réception de la lettre adressée par le titulaire.
Il est ainsi conseillé de construire un fichier de suivi de ses chantiers récapitulant les dates butoirs et les échéances pour les relances.
Enfin, lorsque la situation échappe à toute logique de bonne foi, il faut se faire accompagner par un avocat spécialisé.
Les délais d’exécution sont encadrés par l’article 19 du CCAG de travaux (ainsi que les éventuelles dispositions particulières de chaque marché via l’acte d’engagement ou le CCAP).
Ainsi, dès lors que les délais d’exécution ne sont pas respectés, le titulaire doit saisir le maitre d’œuvre et la maitrise d’ouvrage pour en connaitre les raisons précises.
N.B. : une société « titulaire d'un marché public a droit à l'indemnisation intégrale des préjudices subis du fait de retards dans l'exécution du marché imputables au maître de l'ouvrage ou à ses autres cocontractants et distincts de l'allongement de la durée du chantier lié à la réalisation de travaux supplémentaires, dès lors que ce préjudice apparaît certain et présente avec ces retards un lien de causalité directe », estimait le Conseil d’Etat dans sa décision du 13 juin 2012.
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